JA – Bonjour julie Roberts et bienvenue en Europe.

JR : Je viens de Lancaster, Caroline du Sud, où j’ai vécu dans une toute petite ville pendant une grande partie de ma vie. Il y a huit ans, j’ai quitté cette ville pour venir à Nashville. Je suis allé à la Belmont University. C’est aussi mon avenue préférée pour y chanter dans les clubs de la ville.

JA – Vous avez un timbre vocal très bluesy et j’aimerais savoir ce que vous écoutiez comme styles de musique en grandissant, car vous êtes jeunes. La musique qu’écoutait vos parents a-t-elle eu une influence sur vous ?

JR – Oui, j’écoutais de la musique avec ma mère, et c’était Patsy Cline, Dolly Parton, Tammy Wynette et Tanya tucker, Barbara Mandrell. Quant au blues, j’adore Otis Redding, et toute cette teinte soul qu’il y avait aussi chez Patsy Cline.

JA – Vos goûts musicaux viennent donc de votre mère et non de l’influence de vos amis ?

JR : absolument, c’est ma mère qui m’a transmis principalement cette passion de la musique.

JA – Est-ce que vos parents étaient chanteurs ou musiciens ? Ou étiez-vous la seule artiste à part entière de la famille ?

JR – Non, mes parents n’étaient pas liés à ce milieu, et je suis donc la seule qui a choisi ce chemin. Toutefois, ma mère jouait du piano et elle aimait bien chanter des hymnes gospel.

JA – Aux Etats-Unis, il est habituel de chanter dans les chorales gospel. Je suppose que vous avez fait cela ?

JR – Oui, j’ai participé à des chorales, lors de fètes et de festivals, puis en arrivant à Nashville, puis à travers les Etats-Unis et maintenant ici en Europe. J’adore cette vie d’artiste

JA – Quand avez-vous commencé à gagner votre vie avec la musique ?

JR – Avant d’aller au collège, j’ai trouvé un job à Dollywood. Je chantais dans le show du parc à thème. Puis, j’ai signé chez Mercury il y a trois ans.

JA – C’est un grand label sur lequel est signé aussi Shania Twain.

JR – Oh oui, et c’est magnifique. Je suis honoré de cela.

JA – C’est toujours intéressant de savoir comment les artistes ont décroché un contrat. Soit un éxécutif vient assister à un de leurs concerts, soit ils envoient un démo, soit par un ami. Quel a été le processus pour vous ?

JR – C’est vrai, chaque artiste a sa propre histoire. J’était réceptionniste et l’assistante de Luke lewis, le président, il y a trois ans et demi d’Universal Nashville. c’était un emploi à plein temps et je jouais dans les bars la nuit. Alors, je leur ai dit que je voulais chanter, et j’ai rencontré Brent Rowan qui a produit mon premier album. Brent m’a demandé de venir travailler en studio et on a enregistré cinq chansons. Puis Brent m’a proposé de donner la maquette à mon « boss ». j’espérait vraiement qu’il l’apprécierait car dans le cas contraire, cela pouvait avoir aussi des conséquences moins agréables pour moi. Alors, Brent est venu voir Luke et il lui a dit qu’il y avait remarqué une nouvelle fille, et il lui a fait écouter la démo. Il a mis le CD en lecture, puis l’a stoppé momentanément et a dit qu’il souhaitait rencontrer la fille qui chantait. Brent lui a répondu que la fille travaillait dans le même bâtiment. Quelques mois plus tard, je commençais à travailler sur mon premier album après avoir été signée.

JA – Je programme souvent « Girl next door » sur la radio parisienne où j’anime une émission, et « Break down here » pour ce qui est du premier CD. D’ailleurs, la vidéo où l’on vous voit en voiture est agréable à regarder.

JR – Oh merci, c’est très gentil.

JA – Pourriez-vous nous expliquer un peu l’essence de votre influence blues ?

JR – Oui, j’aime beaucoup le blues et je suis très touchée par la fibre soul. Il y a des artistes tels que Etta James qui m’ont vraiment marqué, et comme je le disais, Otis Redding m’a bien influencé. Elvis Presley avait ce mood vocal.

JA – Vous avez pour objectif de venir jouer en Europe (ndlr : j’apprends un peu plus tard que Julie Roberts sera à Gstaad en Suisse les 21 et 22/9). Cette idée est-elle la votre ou celle du label ?

JR – Oh, c’est une idée que j’ai depuis longtemps. Et l’opportunité s’est présentée avec la CMA. Mon manager m’a demandé ce que j’en pensais, et ils ont discuté avec mon label, car de mon côté, j’étais très enthousiaste pour ce projet. J’ai toujours voulu venir ici pour être une artiste au niveau international.

JA – La country music est très appréciée dans les pays du nord de l’Europe, mais il y a une activité croissante en France et nous serions ravis de vous acceullir

JR – Oui, je serais ravie de venir jouer ici.

JA – Est-ce que vous pratiquez des instruments ?

JR – Je joue de la guitare lorsque j’écris des textes.

JA – Est-ce que jouez avec un groupe complet ce soir ?

JR – Oui, il y aura en effet une vraie formation pour ce concert.

JA – Certains artistes country ne sont pas accompagnés d’un violon ou d’une pedal steel. Qu’en pensez-vous, et est-ce que ce sont, selon vous, des instruments indispensables à un artiste country ? Les textes peuvent suffire pour dire que l’on chante de la country.

JR – Je ne peux pas me permettre de prendre un joueur de pedal steel car cela coûte trop cher. J’aimerais en avoir un, c’est un but, et un jour peut-être. Par contre, j’ai un joueur de violon ce soir qui jouera de la mandoline. j’adore la pedal steel et il y en aurau sûrement une bientôt. Pour ce qui concerne ce qui définit une chanson country, vous avez raison, les textes sont un élément primordial. La country music est basée sur le fait de raconter des histoires, la vie, les émotions. Lorsque je pense au son plus ancien de la country music que j’aime, je pense plus à la pedal steel et au violon ; ces instruments sont indispensables pour cette époque de la country. ce que je pense, c’est que si l’on veut un vrai son country, la pedal steel et le violon sont nécessaires.

JA – Dans la mesure où vous écrivez et chantez, quel est votre passion première ?

JR – J’ai écrit au cours des huit dernières années, mais je préfère chanter.

JA – Quelle est la raison de ce choix ?

JR – Je préfère chanter car c’est très important sur scène et cela fait partie de ma vie depuis longtemps. Mais j’adore écrire.

HIGHWAY – avec quels artistes avez-vous déjà tourné ?

JR – J’ai participé à de nombreux festivals, et on y rencontre de nombreux artistes ; mais, j’ai joué avec alan Jackson, brooks & Dunn et Rascal Flatts en tournée pendant plusieurs mois.

JA – Et avec quels chanteur et chanteuse aimeriez-vous chanter en duo ?

JR – Avec Dolly Parton serait un rêve. Pour le chanteur, c’est plus difficile, il y en tant, mais Alan Jackson est merveilleux, ainsi que Ronnie Dunn qui a une voix superbe.

JA – Lorsque vous êtes en tournée, comment occupez-vous votre temps libre dans le bus ? certains artistes regardent des DVDs, jouent à la Play-station…

JR – Comment est-ce que j’occupe mon temps libre ? En fait, je n’en ai pas beaucoup. j’aime bien aller sur Myspace, sur internet. Si j’ai une liaison wifi, c’est encore plus pratique. je ne joue pas aux jeux vidéo mais mon groupe aime bien s’occuper avec ces jeux-là.

JA – Pourquoi n’aimez-vous pas les jeux vidéos ?

JR – (rires !!) Parce que je ne parviens pas à me concentrer dessus. je préfère aller apprendre plein de choses sur Myspace.

(Question de Julie Roberts)

JR- Est-ce que vous programmez « Men & mascara » ?

JA – Oui, ainsi que « Break down here » et « Girl next door »

JA – Merci Julie pour m’avoir accordé cette interview.

JR – Merci à vous pour votre soutien.

LES VIDEOS SONT DIFFUSEES AVEC L'AUTORISATION D'UNIVERSAL MUSIC GROUP

1 Vidéo "Men & mascara"

2 Vidéo de "The chance"

3 Vidéo de "Break down here"

4 Vidéo de "Wake up older"

Jean Agostini – http://www.highwayfm.com